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rechercher : rechercher dans le site accueil du site pourquoi cette initiative ? par les responsabilités historiques de la france comme d’autres puissances occidentales, par l’écho que la question suscite dans la population française, par le rôle central que joue la situation en palestine et en israël pour l’avenir de la paix au moyen-orient et dans le monde, la question israélo-palestinienne tient une place à part dans le débat politique dans notre pays. la liberté de débattre démocratiquement de la situation est mise à mal par de multiples pressions, tentatives d’intimidation, amalgames, qui minent nos possibilités d’expression démocratique. la publication par le gouvernement israélien d’une liste d’associations « indésirables » de différents pays dont la france, confirme que ces pressions s’exercent aussi sur le plan international. le contexte des attentats en france, qui suscite une inquiétude légitime, peut aussi, de manière volontaire ou inconsciente, être source d’amalgames et de confusions, alors que la question israélo-palestinienne est de nature totalement différente. nous, intellectuels, journalistes, militants associatifs, élus et responsables politiques, avons des points de vue divers sur la question israélo-palestinienne et les moyens de la résoudre. nous nous rejoignons sur l’importance d’une expression libre et démocratique sur cette question, et nous réaffirmons notre engagement à en défendre les conditions d’exercice. c’est pourquoi nous défendons les « ». nous invitons largement les acteurs du débat public à rejoindre cette dynamique, et les pouvoirs publics à jouer activement leur rôle pour protéger la liberté d’expression. lundi 12 février 2018 pour les acteurs du débat public, médiatique et politique en france. principale pourquoi cette initiative ? signer les six principes - voir les signataires les six principes le droit de s’exprimer nous affirmons, pour nous-mêmes et nos concitoyens, le droit de nous exprimer sur la question israélo-palestinienne en france, et récusons d’avance toute pression, amalgame, intimidation qui chercherait à nous en empêcher. la condamnation du racisme sous toutes ses formes dans ce débat comme dans tous les autres, nous condamnons les discours stigmatisant des personnes ou groupes de personnes sur la base d’une origine ou d’une religion : cela vaut pour l’antisémitisme, le racisme anti-arabe, la judéophobie ou l’islamophobie. le refus des amalgames les analyses et points de vue que nous exprimons sur la politique de l’état d’israël, sur les idéologies qui l’accompagnent et sur les enjeux qui en dépendent, font partie du libre débat démocratique. l’assimilation de certains de ces points de vue à des formes d’antisémitisme est un amalgame dangereux, diffamant, qui mine les fondements de la lutte contre l’antisémitisme et les autres formes de racisme en france. il est de la responsabilité de tout acteur du débat public, médiatique ou politique de ne pas reproduire, promouvoir ou diffuser des amalgames et de la confusion dans ces domaines, au risque de désinformer l’opinion et d’attiser la peur, la haine et la violence. la résistance aux pressions et aux intimidations aucune personne, ni aucun groupe public, n’est légitime pour s’opposer à la liberté d’expression, ou la délégitimer, en revendiquant des intérêts communautaires. il en est de même des pressions qui pourraient être menées par des etats tiers dans le débat français. les limites à la liberté d’expression sont définies par la loi et encadrées par l’article 10 de la convention européenne des droits de l’homme qui protège cette liberté. la défense des moyens pacifiques d’agir nous pouvons avoir des avis différents sur la pertinence de l’appel au boycott citoyen, au désinvestissement des entreprises ou aux sanctions mises en œuvre par les états, et cela fait partie du libre débat démocratique. mais nous nous rejoignons pour estimer que le droit d’appeler à ces moyens d’action doit être protégé, en tant que composante de la liberté d’expression et en tant que moyens pacifiques d’agir vis-à-vis de la politique d’un état. le développement d’un débat libre et démocratique c’est sur ces bases que nous souhaitons que le débat sur la question israélo-palestinienne se développe en france. dans une vigilance absolue vis-à-vis de toute dérive à caractère raciste. un débat que nous souhaitons voir se libérer des réflexes communautaires. un débat qui pourra être vigoureux, comme tout débat démocratique sur une question importante, mais qui devra être exempt de toute pression, intimidation, amalgame ou attaque personnelle. en tant que signataires de ces principes, nous y veillerons. premiers signataires : verveine angeli (porte-parole de solidaires), gérard aschieri (syndicaliste), jean-christophe attias (directeur d'études à l'ecole pratique des hautes études - sorbonne), clémentine autain (députée de la seine-saint-denis), isabelle avran (journaliste), bertrand badie (professeur des universités à sciences po paris), pierre barbancey (grand reporter), esther benbassa (sénatrice eelv de paris, professeur d'université), pascal boniface (géopolitologue), rony brauman (médecin, professeur et essayiste), michel broué (mathématicien, université paris diderot), françois burgat (politiste), me maurice buttin (président du " comité de vigilance pour une paix réelle au proche-orident" - cvpr-po), pierre cartier (directeur de recherche émérite au cnrs, ihes, bures-sur-yvette), monique cerisier ben-guiga (sénatrice honoraire), jean-paul chagnollaud (professeur émérite des universités), eric coquerel (député de la seine-saint-denis), nathalie coste (enseignante), sylvain cypel (journaliste), sonia dayan-herzbrun (historienne et philosophe), géraud de la pradelle (professeur de droit émérite - université paris-nanterre), nicolas dot-pouillard (chercheur en sciences politiques), jean-michel drevon (secrétaire général de l'institut de recherche de la fsu), pascal durand (député européen), ivar ekeland (ancien président de l'université paris dauphine), xavier emmanuelli (président-fondateur du samu social international), jean-baptiste eyraud (droit au logement), patrick farbiaz (sortir du colonialisme), olivier gebuhrer (maître de conférences honoraire en mathématiques), christian gerin (producteur tv), françois gèze (éditeur), jérôme gleizes (universitaire et conseiller de paris), alain gresh (journaliste), serge grossvak (cofondateur de l'union des juifs@re.nouveau), bertrand heilbronn (président de l'association france palestine solidarité), christiane hessel, pierre khalfa (membre de la fondation copernic), camille lainé (secrétaire générale du mouvement des jeunes communistes (mjcf)), lilâ le bas (présidente de l'union nationale des étudiants de france (unef)), olivier le cour grandmaison (universitaire), patrick le hyaric (directeur de l'humanité, député européen, membre de la délégation du parlement européen pour les relations avec la palestine), renée le mignot (coprésidente du mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples - mrap), pascal lederer (co-animateur de une autre voix juive), jean-claude lefort (député honoraire), claude léostic (présidente de la plateforme française des ong pour la palestine), jean-marc lévy-leblond (professeur émérite de l'université de nice), gilles manceron (historien, collectif "trop c'est trop"), sandrine mansour (historienne), edouard martin (député européen), perrine olff-rastegar (porte-parole du collectif judéo arabe et citoyen pour la palestine - cjacp), raphaëlle primet (conseillère de paris), bernard ravenel (historien), gilbert roger (président du groupe d'amitié france-palestine du sénat), frédérique rolet (secrétaire générale et porte-parole du snes-fsu), shlomo sand (historien, professeur émérite a l'université de tel aviv), danièle simonnet (conseillère de paris), pierre stambul (coprésident de l'union juive française pour la paix), marie-christine vergiat (députée européenne), dominique vidal (journali